Les jeux d'alliance et de trahisons continuent au sein de La 12, la barra brava de Boca Juniors avec un nouveau mort lié à une lutte interne au sein d'une faction de la barra xeneize. Une lutte toujours plus dure entre anciens amis et ennemis qui se déchirent et parfois se tuent...
Dernier sanglant épisode en date, la mort de Nicolás Díaz, un barra de La Matanza, le groupe de Maximiliano Mazzaro, l'ancien n°2 de de Mauro Martín, ennemi de "Rafa" depuis 2007 et la prise de pouvoir de Martín et désormais de Mauro Martín lui même, depuis 2013.
L'alliance contre nature entre Di Zeo et Martín soutenu par les dirigeants de Boca a redistribué les cartes face à Cristian "Fido" Debaux, le chef de la "facción San Martín", qui était devenu le chef (officieux) de "La 12" en l'absence de Mauro Martín (accusé de meurtre et finalement libéré faute de charge probante tout comme Mazzaro).
Depuis cette fin d'année de nombreux groupes se sont repositionnés d'un côté ou d'un autre. Mazzaro est resté en retrait. Son groupe, qui est également liée à Marcelo Bramajo, n'a pas accepté ce pacte entre les deux anciens ennemis, mais son bras droit, Marcelo Trapano "el Chino Jara" chef de la faction "Los Pinos" l'a trahi et a cherché à s'imposer comme le chef de La Doce à La Matanza avec le soutien de ceux qui dominent maintenant la "popular" de la Bombonera.
Un nouveau contexte qui a provoqué de nouveaux affrontement avec une embuscade au cours de laquelle Nicolás Díaz a été tué tandis qu'un autre barra proche de Mazzaro a réussi à s'en tirer et a accusé deux barras Maximiliano Avila (apparenté à "el Morci Avila", un des barras les plus influents de la Matanza) et Sergio Cayuqueo "Hueso", un autre barra de ce "partido" (municipalité) du Grand Buenos-Aires.
Marcelo Trapano "el Chino Jara", Maximiliano Avila et Sergio Cayuqueo étaient présents à Mar del Plata avec la "nouvelle barra" lors du barrage qualificatif pour la Copa Libertadores entre Boca Juniors et Vélez Sarsfield. Repérés sur les images vidéos, ils ont cependant réussi à échapper aux policiers venus les interpeller...
