Ces derniers jours de nombreux messages provocateurs ainsi que des photos de barrabravas avec des armes à feu sont apparus alors que Boca fera ses débuts dans la Copa Libertadores contre Palestino à Santiago dans la soirée.
Une situation qui préoccupe les autorités argentines et chiliennes alors qu'une nouvelle lutte de pouvoir a été engagée entre les factions de Rafael Di Zeo et Mauro Martín qui après s'être livrés une guerre acharnée et mortelle depuis la sortie de prison de l'ancien chef de La 12 font désormais cause commune contre le chef de la barra de Boca, Cristiano "Fido" Debaux, qui avait pris la succession de Martín, quand à son tour il s'était retrouvé en prison.
En début d'année, Cristian Debaux avait été menacé de mort après que deux hommes armés se soient présentés dans la menuiserie qu'il possède à Campo de Mayo et où il n'était pas présent. Après avoir frappé son beau-frère, qui a dû être hospitalisé pour des soins, ils lui ont placé un pistolet sur sa tête en menaçant de le tuer lui, sa fille, sa femme s'il (Debaux) ne se retirait pas de la barra brava. En janvier il a été agressé devant chez lui et sa voiture a été incendiée.
Quelques temps avant, un message "Angelici, los muertos los pagás vos" (Angelici, les morts c'est toi qui les paieras) avait été tagué devant la Bombonera après l'échec d'une réunion de concertation organisée en fin d'année dernière à l'initiative du Président de Boca, Daniel Angelici avec Rafael Di Zeo, Mauro Martin et Cristian "Fido" Debaux.
Depuis, Rafael Di Zeo et Mauro Martín ont repris les commandes de La 12 avec "l'accord" des dirigeants de Boca et étaient ensemble à la tête du cortège qui amenait la barra brava xeneize vers le stade José María Minella de Mar del Plata durant les "tournois d'été". Toujours interdits de stade, ils n'ont pas pu entrer dans le stade de la station balnéaire. Ils ont pu par contre ensuite assister ensemble et accompagnés de Marcelo Aravena au Superclásico contre River dans une des paravalanchas de l'estadio Malvinas Argentinas de Mendoza occupée la popular xeneize.
Ce retour de Di Zeo et sa nouvelle alliance avec Martín, n'est pas sans conséquence et aux jeux des alliances et des trahisons, en janvier dernier, c'est un membre du groupe de Maximiliano Mazzaro, l'ancien n°2 de la barra xeneize qui a été tué par des barras d'une faction rivale de La Matanza, qui ont pactisé avec Rafael Di Zeo et Mauro Martín.
