Deux ultras de la Sampdoria, accusés de résistance à agents de Police, aggravée par des blessures, ont été condamnés, en procédure négociée, par le Tribunal de Gênes à 1 an et 5 mois de prison chacun. Ils avaient été arrêtés le 25 janvier 2015, suite aux affrontements survenus à la fin du match Sampdoria - Palerme...
Le Tribunal a rejeté la demande de "patteggiamento" (plaidoyer négocié) déposée par un 3ème ultra doriani, car il avait des précédents spécifiques.
Les trois ultras de la Samp sont tenus pour responsables des blessures de trois agents de Digos lors des affrontements qui avaient eu lieu à l'extérieur du stade Ferraris, à la fin du match contre Palerme.
Après la rencontre entre la Sampdoria et Palerme, plusieurs incidents ont eu lieu en dehors du stade Ferraris et près de la gare entre ultras doriani et rosaneri. Dans un premier temps, des heurts ont eu lieu sur la via Canevari, lors de la sortie de la "gabbia nord" des ultras de Palerme après la fin de rencontre, quand un groupe d'ultras de la Samp a réussi à atteindre le cortège, malgré les mesures de sécurité. Trois agents de police ont été blessés et hospitalisés durant ces affrontements.
Les heurts se sont ensuite répétées près de la gare de Gênes-Brignole, sur la Piazza Verdi dans le centre ville, nécessitant encore l'intervention de la Police anti-émeute.