Il s'agit des ultras dont l'identité avait été trouvée dans le local du groupe ultra après les violents incidents survenus après le match à domicile contre le VfL Wolfsburg. Vingt-trois policiers avaient été blessés, certains par des jets de projectiles lors d'affrontements, d'autres par leur propres lacrymos après avoir été attaqués par les "Hugos" alors que les forces de police assuraient la sécurité des supporters de Wolfsburg.
Après les heurts, plus d'une centaine de membres de "l'ultragruppe Hugos" ont rejoint leur local situé près de la gare, qu'ils ont finalement quitté après d'intenses discussions avec les forces de l'ordre. Le tribunal d'instance d'Essen a ordonné une perquisition des lieux. 143 émeutiers ont été identifiés et une enquête a été ouverte.
Le groupe "Hugos", dont le nom est tiré d'un quartier de Gelsenkirchen, du côté de la Zeche Hugo, ancienne mine de charbon de Gelsenkirchen-Buer, s'est fait en quelques années une réputation de groupe le plus radical de la Nordkurve et s'est développé depuis dans le Block K avec une intense activité.
