En Saxe (un des seize länder composant l'Allemagne, dont la Capitale est Dresde), différents services de Police détiennent des données sur 594 ultras dans un logiciel utilisé sans autorisation et non contrôlé selon les réponses du gouvernement du länder à des questions posées par un élu écolo, Valentin Lippmann.
Selon les informations dévoilées, la Police de Dresde a un fichier comprenant 328 ultras du Dynamo, celle de Leipzig en a 102 (72 du Lokomotive Leipzig, 19 du Chemie Leipzig, un du RB) et celle de Zwickau a enregistré 164 ultras dans ce fichier (dont 154 du FSV Zwickau)...
Ce système est sensé exister depuis Décembre 2008 et tous les deux ans, un agent assermenté devait vérifier la base de données et décider si les enregistrements devaient être supprimés ou restés enregistrés.
Cette collecte de données jusque-là totalement inconnu des personnes fichées prétendument violentes n'a aujourd'hui plus aucun fondement juridique car depuis 2008 aucune mise à jour de la base n'a été faîte.
En 2015, un autre fichier, officiel celui-là, concernant les actes de violences lors de matchs de football comportait 480 personnes. Si, nombreux de ces ultras fichés y apparaissent, une centaine de personnes ne sauraient rien de ce stockage de données les concernant...