Rafael Di Zeo, le chef de La Doce, la barra brava de Boca Juniors vient d'être acquitté par la "Corte Suprema de la Nación" des accusations d'incitation au meurtre contre William Richard Laluz Fernández, au terme d'une enquête ouverte sur la tentative d'assassinat en 2011 de "El Uruguayo" un des anciens chefs de La 12, grièvement blessé de trois balles dans le dos qui l'ont laissé hémiplégique.
En mars 2011 "El Uruguayo Richard" avait été grièvement blessé par plusieurs balles alors qu'il participait avec une quinzaine de barras de Boca, dont Rafael Di Zeo et son frère Fernando, à une réunion qui devait établir des alliances pour reprendre le contrôle de La Doce, dirigée alors par Mauro Martin (désormais associé à la tête de La 12 avec Di Zeo au terme de plusieurs années de lutte sanglante)...
Une réunion qui aurait mal tourné et qui aurait conduit à cette fusillade au cours de laquelle, Laluz Fernandez avait été touché par trois balles et transporté à l'hôpital de Rivadavia dans un état grave.
L'enquête a conclu que l'auteur des coups de feu était Gabriel Melo, alias "Polilla", le "garde du corps" de Rafa, qui a été condamné en mai 2014 à 12 ans de prison.
Une peine identique de 12 ans de prison avait été réclamée contre le chef de La 12 qui aura connu une semaine mouvementée après avoir été interpellé, comme 236 autres barabravas de Boca Juniors lors du déplacement dans l'estadio Defensores del Chaco où le club xeneize jouait en Libertadores contre le Cerro Porteño.
Rafael Di Zeo, tout comme l'autre chef de La 12 Mauron Martín, ainsi que Sebastián Saravia, Elvio Sosa, Jesús Vedoya et Federico Pinochieto, considérés par les autorités paraguayennes comme les meneurs de actes de vandalismes survenus à San Felipe, un quartier d'Asuncion, avaient été maintenus en détention alors que les autres barrabravas avaient pu rentrer à Buenos-Aires...
Ils ont finalement été libérés contre une caution de près de 8000 dollars...
