Après le drame de Thessalonique, le gouvernement grec a engagé une campagne contre la violence dans les stades et les groupes ultras. Le dossier du hooliganisme et de la violence des ultras est désormais devenu une priorité médiatique absolue à Athènes et dans toute la Grèce.
Depuis que la Grèce a décidé de durcir ses lois visant à lutter contre la violence en marge des événements sportifs, des perquisitions et enquêtes ont été menées ces derniers jours concernant 10 groupes ultras et notamment ce week-end avant le derby Olympiakos - AEK.
15 locaux de groupes ultras de l'Olympiakos, du Panathinaikos et de l'AEK ont été perquisitionnés dans les quartiers de Nea Filadelfeia, Nea Ionia, Galatsi, Aspropyrgos, Megara, Markopoulos et Lavrio.
Une liste de 300 ultras athéniens considérés comme dangereux et impliqués dans des incidents a été réactualisée et certains ont été auditionnés ces derniers jours.
